jeudi 25 octobre 2018

Tout beau

Suite à un léger incident technique, sortie de l'eau et on en profite pour caréner !!!

Ponçage et délimitation de la ligne de flottaison.
 
Première coque de peinte

Tout est peint :-)



Le lendemain, prêt pour la remise à l'eau

Et plouf



mardi 28 août 2018

Le convoyage Royan - Arzal

Le convoyage a été effectué en trois étapes :
Jour 1 : Royan - Les Sables d'Olonne : 72 MN, 13h
Équipage : Jean-Christophe Lair (Strato Compo), Valérie et Laurent
Après une nuit courte (il y a du bordel à Royan le soir...), départ à 1 heure du matin pour profiter des courants, c'est que ça pulse dans le coin !!!
La sortie de l'estuaire nous prend bien 4 heures, et le banc de la mauvaise (qui porte bien son nom) nous a pas mal secoué.
Ensuite ça se calme un peu, le vent est tombé mais une houle résiduelle nous ballote encore.
Un long périple au moteur nous attend pour rejoindre les Sables.



Jour 2 : Les Sables d'Olonne - Pornic : 45 MN, 9h
Équipage : Yannick et Laurent
La pétole continue... donc le moteur aussi.
Ca fait du bruit, ça polue, mais faut avouer que ça a un côté pratique pour un voiler lorsqu'il n'y a pas d'air. Bon on a essayé de faire un peu de voile, mais quand on se traîne à 2 nœuds et qu'on a une feuille de route à respecter (mesdames nous attendaient à Pornic), on est bien obligés de mettre le moteur.



Arrivée sur Pornic sympa avec le meeting aérien et la patrouille de France.
Ensuite, pique-nique tranquille sur le bateau : un bon moment en famille.

Jour 3 : Pornic - Arzal : 40 MN, 8h
Équipage : Valérie, Yannick et Laurent
Pétole un jour, pétole toujours :-(


Premier passage de l'écluse d'Arzal, il va falloir trouver comment protéger l'avant des flotteurs sur lesquels ont ne peut pas aller : on a râpé un peu sur le bout du flotteur tribord. Rien de bien méchant, mais on va faire en sorte que ça ne se reproduise pas.




Au final, ça ne s'est pas si mal passé :-)
Un gros manque de vent : vitesse maxi 9 nœuds, de nuit avant le banc de la mauvaise.
Mais bon le bateau est rendu.
Encore un grand merci à Jean-Christophe !!! Sa connaissance du bateau et de la sortie de l'estuaire de la Gironde ont fait que tout ce périple s'est bien passé. @JC : tu embarques quand tu veux ;-)
Un grand merci aussi à Christine et Yannick pour leur aide tout au long du week-end !

jeudi 16 août 2018

Le choix

En fait, comme souvent en ce qui nous concerne, c'est le porte monnaie qui a orienté le choix (en tenant compte des prérequis que nous avions fixé).
Nos premiers essais (Tricat 25 et Dragonfly 25), c’était pour tester les navigations sur trimarans, confirmer que ce type de bateau correspondait à ce que nous cherchions, et avoir une idée des prix, sachant que je voulais si possible un modèle sport (avec mât carbone, voiles correctes, électronique).
Avec le Radikal T26, la grosse différence, c'est qu'on s'était mis à peu près d'accord sur le prix avant d'aller l'essayer (à Port Médoc). On y allait dans une autre optique qu'avec les deux premiers. 
Vidéo de l'essai :
Sans gros soucis, il fallait aller à la banque pour valider ce que nous avions discuté.
Tout le reste de l'équipement correspondait à ce que j'attendais :
  • mât, bôme et bras carbones
  • foc et gennaker sur enrouleur
  • électronique
  • un safran par flotteur (ce qui libère la jupe de la coque centrale pour le moteur), et on garde le contrôle même si la bête veut lever une patte
Les plus du T26 : 
  • étraves inversées
  • bien toilé
  • c'est un bateau Français monsieur !
  • et une sacré ligne

Les moins :
  • pas repliable sur l'eau 😭
  • spartiate (pas de coin cuisine, peu d'aménagements)
  • pas de spi




Nos recherches

Ca pour avoir fouillé, j'ai fouillé...
Je pense avoir écumé tous les sites sur les Tricat, Dragonfly, Corsair, Bandit, Airplay et Radikal.
Nos prérequis obligatoires : trimaran, sportif, 4 couchages minimum
Nos prérequis optionnels : transportable, repliable, confort (wc, cuisson, lavabo), électronique
Bon on s'est limité à 9m maxi dans les recherches : bizarrement, le terme "exponentiel" prend tout son sens avec le rapport taille/prix des bateaux...

Les trimarans repliables sur l'eau (gros avantage : on peut le replier pour prendre la place d'un mono au port) :
Bandit 870

Tricat 25 Evolution

Dragonfly 25 Sport

Corsair 760 Sport

Airplay 30 Sport+

Trimarans repliables à terre (transport au gabarit routier) :
Radikal T26





Nos essais

Tricat 25 Evolution
Je tenais à remercier M. Houdet pour son accueil lors de l'essai que nous avons effectué.
Peu de vent ce jour là, mais on a trouvé un bateau agréable à la barre. De bonnes voiles, ce qui permettait malgré le vent d'avancer quand même (alors que les monos étaient scotchés).

Dragonfly 25 Sport
Merci à Charlotte et Julien de Hello Multi pour l'essai sur le Dragonfly 25 Sport d'un propriétaire (dont je ne me souviens plus du nom). Essai peu concluant, mais plutôt du fait de la houle et du vent molasson que du bateau. Dans d'autres circonstances, je suppose que nous aurions mieux apprécié la nav.

Radikal Boat T26
Merci (encore une fois) à Jean-Christophe Lair de Strato Compo (fabriquant du T26) pour l'essai du Radikal T26. Comme on était nombreux et que le vent n'était pas de la partie (encore une fois aussi), M. Lair a même réussi à dégoter un zodiak avec un de ses amis pour que nous puissions faire l'essai dans des conditions optimums.




Pourquoi un trimaran habitable ?

Avant tout on cherchait un moyen de naviguer à la journée ou un peu plus, sans perdre trop des sensations de notre cata F18 (cf fra790.blogspot.com).
Ensuite un trimaran est beaucoup plus stable qu'un monocoque, et on est donc moins sujet au mal de mer (ce n'est pas madame qui dira le contraire !!!).
Certains trimarans sont repliables, soit pour le transport routier, soit directement sur l'eau permettant ainsi de ne prendre qu'une place de monocoque au port.
Même si pour une longueur équivalente, la coque centrale offre moins d'habitabilité qu'un mono, de mon point de vue la surface des trampolines compense largement ce point.